Le consentement sexuel est un accord volontaire et mutuel avant d’entreprendre une activité sexuelle ou intime. Il s’agit d’une communication claire et explicite entre les personnes concernées, où elles expriment leur consentement à participer à une activité sexuelle de manière libre et sans pression.
Le consentement au contact sexuel est une réponse « OUI » claire et enthousiaste aux questions : « Veux-tu avoir des relations sexuelles avec moi ? », « Puis-je continuer ? », « Est-ce que ça te plaît ? ». Il est essentiel de demander et d’obtenir un consentement explicite et positif à chaque étape.
Il est tout à fait normal de refuser tout contact sexuel à tout moment, peu importe l’étape à laquelle vous en êtes ou ce que vous ressentez. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, si vous ressentez de la douleur ou si vous ne souhaitez tout simplement pas poursuivre, vous avez le droit de dire «stop», et votre partenaire sexuel doit respecter immédiatement votre décision.
Comment reconnaître le consentement pour des rapports sexuels ?
Le langage corporel n’est pas toujours clair, et il est possible de mal interpréter ce que l’autre personne essaie de nous communiquer. Si vous avez le moindre doute, il suffit de poser des questions à tout moment, avant et pendant les rapports sexuels. Le respect du consentement est essentiel pour des relations sexuelles positives et saines. N’ayez pas peur que cela puisse gâcher l’ambiance. Vous pouvez poser des questions de manière informelle et douce, par exemple en murmurant à l’oreille. Y a-t-il quelque chose de plus séduisant qu’un partenaire responsable et attentionné ? 😉
Si quelqu’un semble incertain, reste silencieux ou ne répond pas, cette personne ne vous donne pas son consentement à une activité sexuelle.
N’oubliez pas que le silence n’est pas un consentement. L’absence de réponse n’est pas un consentement. Flirter n’est pas un consentement.
Il est important de s’assurer que notre partenaire est en mesure de consentir. Il n’est pas question de consentement lorsqu’une personne est endormie ou inconsciente, ivre, sous l’emprise de drogues ou n’ayant pas atteint l’âge minimum du consentement à une activité sexuelle.
Quelle activité sexuelle nécessite le consentement ?
Le consentement est fondamental pour toute activité sexuelle, que ce soit embrasser, toucher, sexe oral, sexe vaginal, sexe anal, regarder ou créer du contenu érotique, sexting, masturbation mutuelle, massage érotique, ou toute autre forme d’engagement sexuel.
S’engager dans l’une de ces activités sans le consentement clair et volontaire de toutes les parties impliquées est considéré comme une forme de violence sexuelle ou d’agression.
Le consentement à des relations sexuelles est le consentement à un type spécifique d’activité, par ex. le consentement aux relations sexuelles vaginales ne signifie pas le consentement aux relations sexuelles orales ou anales. Si vous souhaitez commencer quelque chose de nouveau, discutez-en à nouveau. Le sexe est censé être agréable et confortable pour les deux partenaires..
Consentement à des relations sexuelles protégées
Le consentement aux rapports sexuels implique la prise de conscience des risques. Dans une situation aussi intime, les partenaires sexuels ne peuvent pas dissimuler des informations sur leur état de santé (maladies vénériennes, VIH) ou sur la contraception utilisée. Il est inacceptable de duper son partenaire, par exemple en retirant le préservatif juste avant les rapports sexuels (à l’insu du partenaire). Cela ne relève pas seulement de la fraude, mais aussi de la violence sexuelle et du manque de considération envers l’autre personne.
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Gardez à l’esprit que si vous souhaitez avoir des relations sexuelles avec quelqu’un, donnez votre consentement et demandez à votre partenaire sexuel(le) le sien. Le consentement est la partie la plus importante des relations sexuelles. Pourquoi ? Parce qu’en l’absence de consentement, il ne s’agit pas de sexe, mais d’un viol ou d’une agression. Écoutez et soyez attentif à votre partenaire.